Moridja Kitenge Banza is a Canadian artist of Congolese ancestry, born in Kinshasa in 1980 in the Democratic Republic of the Congo. He is a graduate of the Académie des Beaux-Arts de Kinshasa, the École Supérieure des Beaux-Arts de Nantes Métropole, and the Faculty of Human and Social Sciences at the Université de La Rochelle. In 2010, he won first prize at the DAK’ART Biennial of Contemporary African Art for his video Hymne à nous and his installation De 1848 à nos jours. He received a Sobey Award in 2020.
His work has been shown at the Musée Dauphinois (Grenoble, France); the Museum of Contemporary Art (Roskilde, Denmark); the Arndt Gallery and Ngbk (Berlin, Germany); the Casablanca International Biennale and the Fondation Attijariwafa bank (Casablanca, Morocco); the Fondation Blachère (Apt, France); the Montreal Museum of Fine Arts, Projet Casa, and the Musée d’art contemporain de Montréal (Montreal, Canada); and the National Gallery of Canada (Ottawa, Canada). The Art Gallery of Ontario, the McMichael Museum, the Musée d’art de Joliette, and the Phi Foundation have presented his solo exhibitions. Works by the artist can be found in the collections of the Montreal Museum of Fine Arts, the Musée d’art contemporain de Montréal, the Musée national des beaux-arts du Québec, the National Gallery of Canada, the Art Gallery of Ontario, Foreign Affairs Canada, and the City of Laval, as well as in numerous corporate collections, including BMO, Caisse de dépôt et placement du Québec, Canadian Shield Capital, Hydro-Québec, Mouvement Desjardins, RBC, and TD Bank Corporate Art Collection.
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Moridja Kitenge Banza est un artiste canadien d’origine congolaise, né à Kinshasa en 1980 en République démocratique du Congo. Il est diplômé de l’Académie des beaux-arts de Kinshasa, de l’École supérieure des beaux-arts de Nantes Métropole ainsi que de la faculté des Sciences humaines et sociales de l’Université de La Rochelle. En 2010, il reçoit le 1er prix de La Biennale de l’Art africain contemporain, DAK’ART, pour la vidéo Hymne à nous et son installation De 1848 à nos jours. Il a reçu un Prix Sobey en 2020.
Son travail a notamment été présenté au Musée Dauphinois (Grenoble, France); au Museum of Contemporary Art (Roskilde, Danemark); à la Arndt Gallery et la Ngbk (Berlin, Allemagne); à la Biennale Internationale de Casablanca et la Fondation Attijariwafa bank (Casablanca, Maroc); à la Fondation Blachère (Apt, France); au Musée des beaux-arts de Montréal, à Projet Casa et au Musée d’art contemporain de Montréal (Montréal, Canada); et au Musée des beaux-arts du Canada (Ottawa, Canada). Le Musée des beaux-arts de l’Ontario (AGO), le Musée McMichael, le Musée d’art de Joliette et la Fondation Phi ont présenté des expositions solos de l’artiste. On compte des œuvres de l’artiste dans les collections du Musée des beaux-arts de Montréal, du Musée d’art contemporain de Montréal, du Musée national des beaux-arts du Québec, du Musée des beaux-arts du Canada, du Musée des beaux-arts de l’Ontario (AGO) et des Affaires étrangères du Canada, dans la Collection de la Ville de Laval ainsi que dans de nombreuses collections corporatives telles BMO, la Caisse de dépôt et placement du Québec, Canadian Shield Capital, Hydro-Québec, le Mouvement Desjardins, RBC et TD Bank Corporate Art Collection.
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Diane Gistal is an independent curator of Haitian-French origin based in Canada. Through her practice, she interrogates the dynamics of the Black Atlantic and the processes of constructing cultural narratives, exploring the intersections between the visual arts, literature, and the humanities. Her work unfolds through exhibitions, research programs, and curatorial initiatives that reactivate the memory, archive, and practices of artistic resistance of African and Afrodescendant diasporas. She is the founder and director of Nigra Iuventa, an organization dedicated to the recognition and promotion of African, Caribbean, and diasporic visual arts. Nigra Iuventa is a laboratory for curatorial reflection and experimentation, rooted in a decolonial and critical approach to cultural institutions. The organization works to support the creation, circulation, and preservation of works by Black artists by promoting transnational dialogues between Africa, the Caribbean, Europe, and North America.
Diane Gistal est une commissaire indépendante d’origine haïtienne et française basée au Canada. À travers sa pratique, elle interroge les dynamiques de l’Atlantique noir et les processus de construction de récits culturels, explorant les intersections entre les arts visuels, la littérature et les sciences humaines. Son œuvre se déploie à travers des expositions, des programmes de recherche et des initiatives curatoriales qui réactivent la mémoire, les archives et les pratiques de résistance artistique des diasporas africaines et afrodescendantes. Elle est la fondatrice et la directrice de Nigra Iuventa, une organisation dédiée à la reconnaissance et à la promotion des arts visuels africains, caribéens et diasporiques. Nigra Iuventa est un laboratoire de réflexion et d’expérimentation curatoriale ancré dans une approche décoloniale et critique des institutions culturelles. L’organisation soutient la création, la circulation et la préservation des œuvres d’artistes noir·e·s en encourageant les dialogues transnationaux entre l’Afrique, les Caraïbes, l’Europe et l’Amérique du Nord.
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Julie Alary Lavallée is curator of collections at the Musée d’art de Joliette (MAJ). Passionate about both traditional and contemporary art, she is interested in the curation of performance art in museums, cross-cultural issues, and curatorial practices, all of which she applies to her role as the curator of a collection of over 8,300 works from the past and present. Her curatorial projects at the MAJ include Exilé dans l’Eden by artist Moridja Kitenge Banza (2024), L’héritage des restes (2024), and Salvifique (2021). For the past three years, she has been working on the co-curatorial project Actions collectives: perspectives féministes sur la collection, a virtual exhibition that will be displayed in the MAJ’s permanent collection. Her previous exhibitions, drawing on North-South relations and issues related to globalization and colonization, have been presented at l’Écart (2018), as part of the Biennale nationale de sculpture de Trois-Rivières (2020), and at the Maison des arts de Laval (Triennale banlieue, 2018), among others. She is involved in the CIÉCO research and discussion group on new uses for art collections and art museums.
Julie Alary Lavallée est conservatrice des collections au Musée d’art de Joliette (MAJ). Passionnée à la fois d’art ancien et d’art contemporain, elle s’intéresse à la conservation de la performance dans les musées d’art, aux questions transculturelles et aux pratiques curatoriales, axes qu’elle applique dans le cadre de ses fonctions alors qu’elle gère une collection constituée de plus de 8 300 œuvres d’hier à aujourd’hui. Parmi ses commissariats réalisés au MAJ figurent Exilé dans l’Eden de l’artiste Moridja Kitenge Banza (2024), L’héritage des restes (2024) ainsi que Salvifique (2021). Depuis les trois dernières années, elle travaille sur le co-commissariat intitulé Actions collectives : perspectives féministes sur la collection, exposition virtuelle qui sera déclinée dans les salles de la collection permanente du MAJ. Ses expositions antérieures, puisant à même les relations Nord-Sud et les questions liées à la mondialisation et à la colonisation, ont, entre autres, été présentées à l’Écart (2018), dans le cadre de la Biennale nationale de sculpture de Trois-Rivières (2020) et à la Maison des arts de Laval (Triennale banlieue, 2018). Elle s’implique au sein du groupe de recherche et de réflexion CIÉCO sur les nouveaux usages des collections et les musées d’art.
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Pedro Monaville is a historian of modern Africa. His research focuses on colonial and postcolonial Congo, revolutionary movements, political subjectivities, knowledge production, popular culture, memory work, and the connections between visual arts and history. His first book, Students of the World: Global 1968 and Decolonization in the Congo, was published by Duke University Press in 2022. The book focuses on student activism in the Democratic Republic of the Congo in the 1960s and 1970s. Through their activism and intellectual work, students introduced and mediated new ideas about culture, politics, and the world. In this book, Monaville shows how students reimagined the Congo as a decolonized polity by connecting their country to global discussions about revolution, authenticity, and equality.
Pedro Monaville est un historien de l’Afrique moderne. Ses recherches portent sur le Congo colonial et postcolonial, les mouvements révolutionnaires, les subjectivités politiques, la production de connaissances, la culture populaire, le travail de mémoire et les liens entre les arts visuels et l’histoire. Son premier livre, Students of the World : Global 1968 and Decolonization in the Congo, a été publié par Duke University Press en 2022. Cette œuvre se concentre sur l’activisme étudiant à la République démocratique du Congo pendant les années 1960 et 1970. Par leur activisme et leur travail intellectuel, les étudiants et étudiantes ont introduit et médiatisé de nouvelles idées sur la culture, la politique et le monde. Monaville montre comment les étudiantes et étudiants ont réimaginé le Congo en tant qu’entité politique décolonisée en reliant leur pays aux discussions mondiales sur la révolution, l’authenticité et l’égalité.
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Cheryl Sim is the Director and Chief Curator at PHI in Montreal as well as an artist and scholar. She began her career in 1992 at Studio D, the feminist studio of the National Film Board of Canada, where she organized a film institute for women of colour and Indigenous women filmmakers, which led her to discover video art and artist-run culture. As an artist, her work in video and installations, which has been presented in North America and Europe, has consistently dealt with questions of identity formation, women’s labour, and relations of power. Her work as both a director and curator is greatly informed by an artist-run ethos and learning from the margins, which emphasize a holistic approach and being of service. Prior to joining the PHI Foundation in 2007, she was the Director of Activities and Communications at OBORO, one of Canada’s foremost artist-run centres, overseeing exhibitions, public events, residencies, and publications. At PHI, she has curated major exhibitions, most notably, Yoko Ono: Growing Freedom, Stan Douglas: Revealing Narratives, Sonia Boyce: Feeling Her Way and the group show Relations: Diaspora and Painting, which all met with critical praise and touring engagements. Cheryl has contributed essays to numerous artist publications, and her doctoral dissertation became the book Wearing the Cheongsam: Dress and Culture in a Chinese Diaspora, which was published by Bloomsbury Academic UK in 2019. She has guest lectured at universities across Canada and has presented numerous panels and artist conversations at arts institutions, festivals, and fairs, including Papier Art Fair, MUTEK, Ars Electronica, Art Toronto, and World Art Foundations. She has served on several peer-review juries for the Canada Council for the Arts as well as the jury for the prestigious Sobey Art Award (2022), the Claudine and Stephen Fellowship in Contemporary Art (2018), and the Musée nationale des beaux-arts du Québec Contemporary Art Prize (2024). An active volunteer, she is currently President of the Board of the Canadian Art Museum Directors Organization (CAMDO) and serves on the Board of the Association of Art Museum Curators (AAMC).
Cheryl Sim est directrice et commissaire en chef de PHI à Montréal, ainsi qu’artiste et chercheuse. Elle a commencé sa carrière en 1992 au Studio D, le studio féministe de l’Office national du film du Canada, où elle a organisé un institut du film pour les cinéastes femmes de couleur et autochtones, ce qui l’a amenée à découvrir l’art vidéo et la culture autogérée. En tant qu’artiste, son travail dans le domaine de la vidéo et des installations, qui a été présenté en Amérique du Nord et en Europe, a régulièrement abordé les questions de la formation de l’identité, du travail des femmes et des relations de pouvoir. Son travail de directrice et de commissaire s’inspire largement de l’éthique de l’autogestion artistique et de l’apprentissage à partir des marges, qui mettent l’accent sur une approche holistique et sur le service. Avant de se joindre à la Fondation PHI en 2007, elle était directrice des activités et des communications à OBORO, l’un des principaux centres d’artistes autogérés du Canada, où elle supervisait les expositions, les événements publics, les résidences et les publications. Chez PHI, elle a été commissaire d’expositions majeures, notamment Yoko Ono : Growing Freedom, Stan Douglas : Revealing Narratives, Sonia Boyce : Feeling Her Way et l’exposition collective Relations : la diaspora et la peinture, qui ont toutes été saluées par la critique et ont fait l’objet de tournées. Cheryl a rédigé des essais pour plusieurs publications d’artistes et sa thèse de doctorat est devenue le livre Wearing the Cheongsam : Dress and Culture in a Chinese Diaspora, qui a été publié par Bloomsbury Academic UK en 2019. Elle a été invitée à donner des conférences chez des universités à travers le Canada et a animé de nombreux ateliers et conversations d’artistes dans des institutions artistiques, des festivals et des foires, notamment Papier Art Fair, MUTEK, Ars Electronica, Art Toronto et World Art Foundations. Elle a fait partie de plusieurs jurys d’évaluation par les pairs pour le Conseil des arts du Canada, ainsi que du jury du prestigieux Sobey Art Award (2022), du Claudine and Stephen Fellowship in Contemporary Art (2018) et du Prix d’art contemporain du Musée national des beaux-arts du Québec (2024). Bénévole active, elle est actuellement présidente du conseil d’administration de l’Organisation des directeurs des musées d’art canadiens (ODMAC) et siège au conseil d’administration de l’Association of Art Museum Curators (AAMC).
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